MOOREA du 10 au 14 octobre

Moorea  est une  île  de  Polynésie française  qui fait partie des  îles du Vent  dans l’archipel de la Société. Elle est située face à  Tahiti. C’est le chef-lieu de la  commune de Mo’orea-Mai’ao.

Située à 17 kilomètres au nord-ouest de  Tahiti, Mo’orea en est séparée par un profond  chenal  dépassant par endroit les 1 500  mètres. De forme triangulaire, «  l’île sœur  » de Tahiti possède deux  baies  principales  : la  baie d’Ōpūnohu  (ce nom vient des mots tahitiens ‘ōpū  : le ventre et  nohu  : le poisson-pierre) et la  baie de Cook  (du nom du célèbre navigateur  James Cook).

Elle est entourée par une  barrière de corail  ouverte sur l’océan Pacifique  en 12  passes. Le lagon est classé comme zone humide d’importance internationale au titre de la  convention de Ramsar.

D’une superficie de  133,50  km², elle compte plus de 16  000 habitants regroupés dans plusieurs villages, principalement sur le  littoral : Te’avaro, Maharepa, Paopao, Papeto’ai, Ha’apiti, ‘Āfareaitu, Ti’ai’a et Vai’are.

Elle compte 8  montagnes, en partant du point culminant de l’île  : le  mont Tohiea  (1207 m), le  mont Rōtui  (899 m), Mou’a roa (880 m), Mou’a puta (830 m), le mont Tearai (770 m), le mont Tautuapae (769 m), le Mont Fairurani (741 m) et le mont Matotea (714 m).

Mou’a puta, comme son nom l’indique (mou’a:montagne, puta: percée) a la curieuse particularité de présenter un large trou en son milieu. La légende raconte que c’est Pai1  qui, avec sa lance, a percé cette montagne.

Jadis appelée ‘Aimeho ou ‘Eimeo, le nom  tahitien  actuel de Mo’orea se traduit par «  lézard jaune  », de  moʻo  qui signifie lézard et de  rea  qui signifie jaune2.

L’île fut peuplée à la même époque que  Tahiti. Débarquant à Tahiti en  1767,  Wallis  fut le premier à l’apercevoir3  mais ne jugea pas utile de l’explorer. Il l’appela seulement l’île du  Duc d’York. Plus tard en  1769, les officiers et  naturalistes  de  Cook  s’y rendirent pour y établir un  observatoire astronomique. En  1777,  Cook  se rend à Mo’orea pour la première fois lors de son dernier voyage en  Polynésie. Il resta quelques jours dans la baie d’Ōpūnohu: on nomma la baie adjacente à celle-ci en son honneur, baie de Cook. En  1817, des missionnaires  anglais  s’installèrent pour convertir les habitants de l’île et y construisirent une  sucrerie  et une usine de textile, sans succès, car en 1843, la  France  annexe la  Polynésie française.

Jusqu’à la  Seconde Guerre mondiale, l’économie de l’île était basée sur le  coprah, la  vanille  et le  café. Dans les  années 1970, on continue de cultiver du coprah, l’ananas  dans la vallée de ‘Ōpūnohu et on y construit une usine de jus de fruits (Jus Rotui). Aujourd’hui, cette usine est un pôle économique à Mo’orea, elle emploie une quarantaine d’employés. Mo’orea est devenue le principal centre de plantation d’ananas en  Polynésie française.

Source Wikipedia