Moorea est une île de Polynésie française qui fait partie des îles du Vent dans l’archipel de la Société. Elle est située face à Tahiti. C’est le chef-lieu de la commune de Mo’orea-Mai’ao.
Située à 17 kilomètres au nord-ouest de Tahiti, Mo’orea en est séparée par un profond chenal dépassant par endroit les 1 500 mètres. De forme triangulaire, « l’île sœur » de Tahiti possède deux baies principales : la baie d’Ōpūnohu (ce nom vient des mots tahitiens ‘ōpū : le ventre et nohu : le poisson-pierre) et la baie de Cook (du nom du célèbre navigateur James Cook).
Elle est entourée par une barrière de corail ouverte sur l’océan Pacifique en 12 passes. Le lagon est classé comme zone humide d’importance internationale au titre de la convention de Ramsar.
D’une superficie de 133,50 km², elle compte plus de 16 000 habitants regroupés dans plusieurs villages, principalement sur le littoral : Te’avaro, Maharepa, Paopao, Papeto’ai, Ha’apiti, ‘Āfareaitu, Ti’ai’a et Vai’are.
Elle compte 8 montagnes, en partant du point culminant de l’île : le mont Tohiea (1207 m), le mont Rōtui (899 m), Mou’a roa (880 m), Mou’a puta (830 m), le mont Tearai (770 m), le mont Tautuapae (769 m), le Mont Fairurani (741 m) et le mont Matotea (714 m).
Mou’a puta, comme son nom l’indique (mou’a:montagne, puta: percée) a la curieuse particularité de présenter un large trou en son milieu. La légende raconte que c’est Pai1 qui, avec sa lance, a percé cette montagne.
Jadis appelée ‘Aimeho ou ‘Eimeo, le nom tahitien actuel de Mo’orea se traduit par « lézard jaune », de moʻo qui signifie lézard et de rea qui signifie jaune2.
L’île fut peuplée à la même époque que Tahiti. Débarquant à Tahiti en 1767, Wallis fut le premier à l’apercevoir3 mais ne jugea pas utile de l’explorer. Il l’appela seulement l’île du Duc d’York. Plus tard en 1769, les officiers et naturalistes de Cook s’y rendirent pour y établir un observatoire astronomique. En 1777, Cook se rend à Mo’orea pour la première fois lors de son dernier voyage en Polynésie. Il resta quelques jours dans la baie d’Ōpūnohu: on nomma la baie adjacente à celle-ci en son honneur, baie de Cook. En 1817, des missionnaires anglais s’installèrent pour convertir les habitants de l’île et y construisirent une sucrerie et une usine de textile, sans succès, car en 1843, la France annexe la Polynésie française.
Jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, l’économie de l’île était basée sur le coprah, la vanille et le café. Dans les années 1970, on continue de cultiver du coprah, l’ananas dans la vallée de ‘Ōpūnohu et on y construit une usine de jus de fruits (Jus Rotui). Aujourd’hui, cette usine est un pôle économique à Mo’orea, elle emploie une quarantaine d’employés. Mo’orea est devenue le principal centre de plantation d’ananas en Polynésie française.
Source Wikipedia